CAP SUR L’ATLANTIQUE AVEC SAILDRONE ! Résultats des essais du 2 février dans les bassins océaniques
Centrale Nantes Saildrone, association regroupant une vingtaine d'étudiants de Centrale Nantes, a un objectif un peu fou : faire traverser l'Atlantique à un drone voilier en entière autonomie ! Résultats de la grande étape du 2 février dernier : les essais dans le bassin des carènes de Centrale Nantes.
le 13 février 2017
* Le projet de Centrale Nantes Saildrone s'inscrit dans l'optique du Microtransat challenge. Ce concours international a pour but de dynamiser la recherche dans le secteur des drones voiliers.
L'objectif : être les premiers à faire traverser l'océan Atlantique à son drone voilier.
Celui-ci doit être entièrement autonome, son unique moyen de propulsion étant sa voile. Les étudiants participent à ce concours avec le soutien de Centrale Nantes.
Ce défi scientifique permet aux élèves-ingénieurs membres de l'association d'explorer de nombreux domaines et de développer un drone qui sera capable d'effectuer des relevés océanographiques.
cens.campus-ecn.fr
L'objectif : être les premiers à faire traverser l'océan Atlantique à son drone voilier.
Celui-ci doit être entièrement autonome, son unique moyen de propulsion étant sa voile. Les étudiants participent à ce concours avec le soutien de Centrale Nantes.
Ce défi scientifique permet aux élèves-ingénieurs membres de l'association d'explorer de nombreux domaines et de développer un drone qui sera capable d'effectuer des relevés océanographiques.
cens.campus-ecn.fr
Le défi, c'est celui du challenge international Microtransat, lancé il y a 10 ans et qui n'a toujours pas été remporté pour l'instant. L'équipe de CENS vous raconte les essais du 2 février :
"Grâce à l'aide de l'équipe du bassin, nous avons pu étudier le comportement de notre drone voilier sur l'eau. Pour la première fois, nous avons monté l'aile rigide sur notre bateau, suite au travail du pôle Aile & Coque qui a permis l'usinage des pièces entre le mât et la coque.
Ces tests ont été l'occasion pour nous d'observer la stabilité du drone et l'influence de l'aile sur son comportement. Des essais en statique ont été réalisés, ainsi que des tests en présence de houle. Le système de trajectographie optique fourni par le bassin de houle nous a permis de mesurer les angles et la position du bateau tout au long des tests.
Ces mesures donnent des informations à la fois sur le comportement du bateau, mais sont aussi très utiles pour vérifier la fiabilité des capteurs placés à bord. En effet, une boussole et un gyroscope étaient installés dans notre drone lors des essais et nous avons enregistré les données qu'ils délivraient, afin de les comparer avec les mesures réalisées au bassin. Ainsi, nous pourrons conclure quant à la fiabilité de ces capteurs et à leur efficacité pour la traversée de notre bateau.
Ces tests furent aussi l'occasion pour notre drone voilier d'appréhender des vagues, même de faible amplitude. Ils ont donc constitué une étape importante de l'avancée de notre projet."
ET MAINTENANT ?
"Les prochaines échéances seront de véritables traversées en mer afin de préparer au mieux notre drone pour la traversée finale. Celle-ci est actuellement toujours prévue pour septembre 2017 et nous attendons beaucoup de la traversée d'un bras de mer dans les prochains mois, qui permettra de valider notre travail avant le lancement final."
"Grâce à l'aide de l'équipe du bassin, nous avons pu étudier le comportement de notre drone voilier sur l'eau. Pour la première fois, nous avons monté l'aile rigide sur notre bateau, suite au travail du pôle Aile & Coque qui a permis l'usinage des pièces entre le mât et la coque.
Ces tests ont été l'occasion pour nous d'observer la stabilité du drone et l'influence de l'aile sur son comportement. Des essais en statique ont été réalisés, ainsi que des tests en présence de houle. Le système de trajectographie optique fourni par le bassin de houle nous a permis de mesurer les angles et la position du bateau tout au long des tests.
Ces mesures donnent des informations à la fois sur le comportement du bateau, mais sont aussi très utiles pour vérifier la fiabilité des capteurs placés à bord. En effet, une boussole et un gyroscope étaient installés dans notre drone lors des essais et nous avons enregistré les données qu'ils délivraient, afin de les comparer avec les mesures réalisées au bassin. Ainsi, nous pourrons conclure quant à la fiabilité de ces capteurs et à leur efficacité pour la traversée de notre bateau.
Ces tests furent aussi l'occasion pour notre drone voilier d'appréhender des vagues, même de faible amplitude. Ils ont donc constitué une étape importante de l'avancée de notre projet."
ET MAINTENANT ?
"Les prochaines échéances seront de véritables traversées en mer afin de préparer au mieux notre drone pour la traversée finale. Celle-ci est actuellement toujours prévue pour septembre 2017 et nous attendons beaucoup de la traversée d'un bras de mer dans les prochains mois, qui permettra de valider notre travail avant le lancement final."