- Fabrication additive,
Production de visières de protection dans un salon
Les initiatives fleurissent pour lutter contre le coronavirus. A Centrale Nantes, Hervé Thomas du département IPSI s'est lancé dans l'impression 3D de visières de protection, à domicile.
le 8 avril 2020
Les imprimantes 3D peuvent rendre bien des services en ce moment. Afin de respecter le confinement, Florent Laroche, le directeur du Département IPSI (Ingénierie des Produits et Systèmes Industriels) a autorisé la délocalisation de l’atelier de prototypage - dit Fablab. C'est ainsi que l'idée d'Hervé Thomas a pris corps.
Professeur agrégé du Département IPSI, Hervé souhaitait mettre ses compétences au service de la crise sanitaire. Pour ce faire, il a transformé son salon en usine à visières. Après des débuts difficiles car les imprimantes étaient dé-calibrées et le temps de fabrication bien trop élevés, la production fonctionne désormais à plein régime : 85 visières ont été produites dont 60 livrées à Sucé-sur-Erdre. Les visières sont utilisées par les cabinet médicaux, les infirmières, les enseignants qui accueillent les enfants des soignants, les commerçants, un foyer de jeunes handicapés, un Ehpad, des industriels qui reprennent leurs activités économiques...
La secrétaire du Département d’enseignement qui réalise aussi du télé-travail peut lui passer les commandes de matières premières. Par des appels sur les réseaux sociaux, l’approvisionnement en élastiques se fait par des couturières locales...
Tout un travail solidaire d’équipe… à distance se met en place pour une bien belle histoire !
Cette initiative fait partie du groupement GINETIS, visant à promouvoir des bonnes pratiques et à accompagner la création de nouveaux dispositifs ou équipements destinés à lutter contre le COVID19.
En savoir plus sur GINETIS
Professeur agrégé du Département IPSI, Hervé souhaitait mettre ses compétences au service de la crise sanitaire. Pour ce faire, il a transformé son salon en usine à visières. Après des débuts difficiles car les imprimantes étaient dé-calibrées et le temps de fabrication bien trop élevés, la production fonctionne désormais à plein régime : 85 visières ont été produites dont 60 livrées à Sucé-sur-Erdre. Les visières sont utilisées par les cabinet médicaux, les infirmières, les enseignants qui accueillent les enfants des soignants, les commerçants, un foyer de jeunes handicapés, un Ehpad, des industriels qui reprennent leurs activités économiques...
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