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Evolution du bilan carbone entre 2018 et 2019
A première vue, il semblerait que le Bilan Carbone de Centrale Nantes ait augmenté de plusieurs centaines de tonnes entre 2018 et 2019. En effet, le Bilan Carbone calculé par les étudiants la première année de l'option-projet Neutralité Carbone porte sur 2018 et s'élève à 5680 tCO2eq alors que celui portant sur l'année 2019, calculé pendant la deuxième année de l'option-projet, s'élève à 7929 tCO2eq.
Cet écart s'explique par des différences méthodologiques dans le calcul, lesquelles nous apprennent énormément au sujet de la comptabilité carbone.
D'une part, le périmètre d'étude s'est élargi entre les 2 années. En effet, on constate que la variation la plus importante concerne le poste d'émission relatifs aux achats de produits et services. Ce poste d'émission correspond à 1200 tCO2eq pour 2018, et s'élève à 3867 tCO2eq pour 2019. En fait, le travail légué par le premier groupe d'étudiant au deuxième a facilité la tâche de ces derniers, qui ont donc eu l'opportunité de faire un calcul bien plus exhaustif et de prendre en compte l'ensemble des données qui n'avaient pas pu être traitées ou récoltées l'année précédente.
D'autre part, certaines méthodes de calcul ont été affinées.
L'écart non négligeable obtenu entre ces 2 Bilans Carbones révèle la nécessité qu'il y a à suivre une méthode de calcul rigoureuse et exhaustive, dans le but d'évaluer du mieux possible l'évolution de l'empreinte carbone de l'école au court des années, et ainsi de piloter la décroissance jusqu'à la neutralité carbone. Ceci étant dit, nous avons recalculé le bilan carbone de l'année 2018 en utilisant la méthode ayant servi pour celui de 2019. Les résultats sont les suivants :
Cet écart s'explique par des différences méthodologiques dans le calcul, lesquelles nous apprennent énormément au sujet de la comptabilité carbone.
D'une part, le périmètre d'étude s'est élargi entre les 2 années. En effet, on constate que la variation la plus importante concerne le poste d'émission relatifs aux achats de produits et services. Ce poste d'émission correspond à 1200 tCO2eq pour 2018, et s'élève à 3867 tCO2eq pour 2019. En fait, le travail légué par le premier groupe d'étudiant au deuxième a facilité la tâche de ces derniers, qui ont donc eu l'opportunité de faire un calcul bien plus exhaustif et de prendre en compte l'ensemble des données qui n'avaient pas pu être traitées ou récoltées l'année précédente.
D'autre part, certaines méthodes de calcul ont été affinées.
L'écart non négligeable obtenu entre ces 2 Bilans Carbones révèle la nécessité qu'il y a à suivre une méthode de calcul rigoureuse et exhaustive, dans le but d'évaluer du mieux possible l'évolution de l'empreinte carbone de l'école au court des années, et ainsi de piloter la décroissance jusqu'à la neutralité carbone. Ceci étant dit, nous avons recalculé le bilan carbone de l'année 2018 en utilisant la méthode ayant servi pour celui de 2019. Les résultats sont les suivants :
Avec la seconde méthode de calcul, le bilan carbone de l'année 2018 se révèle être plus élevé que celui de 2019, comptabilisant 9225 tCO2eq. On remarque bien les écarts importants qu'il peut y avoir en utilisant 2 méthodes différentes, y compris pour une référence identique.
De manière générale, la bilan carbone est un indicateur qui s'appuie sur des données plus ou moins précises. En l'occurrence, le calcul des émissions relatives à l'achat de produits et services - soit environ la moitié des émissions - s'est basé sur des données comptables de faible exploitabilité. Par conséquent, une forte variation s'explique aussi par le caractère élevé des incertitudes inhérentes aux données que le groupe d'étudiant a pu manipuler.
Une nouvelle fois, on comprend bien la nécessité d'effectuer un suivi régulier des émissions afin de pouvoir moyenner ses émissions et ainsi amortir les incertitudes, mais aussi de mettre en place des dispositifs de comptabilité carbone les plus précis possible dans le but de piloter correctement les émissions de l'établissement jusqu'à la neutralité carbone.
De manière générale, la bilan carbone est un indicateur qui s'appuie sur des données plus ou moins précises. En l'occurrence, le calcul des émissions relatives à l'achat de produits et services - soit environ la moitié des émissions - s'est basé sur des données comptables de faible exploitabilité. Par conséquent, une forte variation s'explique aussi par le caractère élevé des incertitudes inhérentes aux données que le groupe d'étudiant a pu manipuler.
Une nouvelle fois, on comprend bien la nécessité d'effectuer un suivi régulier des émissions afin de pouvoir moyenner ses émissions et ainsi amortir les incertitudes, mais aussi de mettre en place des dispositifs de comptabilité carbone les plus précis possible dans le but de piloter correctement les émissions de l'établissement jusqu'à la neutralité carbone.
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