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Le troisième poste d’émissions est l’alimentation : 830 tCO2eq, soit l’équivalent de 6 personnes réalisant le trajet Paris-Moscou en avion tous les jours pendant 1 an. Il concerne uniquement les repas des usager·es de Centrale Nantes le midi, sur une base calendaire (nombre de jours de présence des différent·es usager·es sur l’année). L’empreinte carbone des repas a été calculée à partir d’un sondage concernant les habitudes alimentaires des usager·es de Centrale Nantes, et de facteurs d’émissions de l’ADEME. D’après les résultats de ce sondage, 14 % des repas (ceux à base de viande rouge) induisent 52 % des émissions de GES liées à l’alimentation, tandis que 43 % des repas (les repas végétariens) induisent seulement 13 % des émissions . En effet, un repas végétarien « émet » plus de 10 fois moins qu’un repas à base de viande rouge (bœuf, agneau, …). Ramené au nombre de personnes présentes sur le campus de Centrale Nantes, le poids carbone d’un repas moyen est de 1,7 kgCO2eq. Ce chiffre est inférieur à celui de la moyenne nationale, qui situe les repas moyens français à environ 2 kgCO2eq. Il est difficile de déterminer quels paramètres sont responsables de cette différence. Le biais déclaratif du sondage, une plus grande considération des problématiques environnementales ou le coût élevé des produits carnés pour les étudiant·es peuvent être mentionnés.
Les déplacements de personnes sont la principale source d’émission de GES à Centrale Nantes, et leur impact calculé est de 2060 tCO2eq : cela équivaudrait en termes d’émission à 16 personnes réalisant le trajet Paris-Moscou en avion tous les jours pendant 1 an (252 jours ouvrés en 2018). Le poste “déplacements” regroupe l’ensemble des trajets liés à l’activité de Centrale Nantes : Les déplacements professionnels, qui regroupent les déplacements réalisés par les permanent·es dans le cadre de leurs missions et les déplacements des visiteur·ses et des client·es (intervenant·e, jury …), calcul réalisé grâce aux différents prestataires de transports de Centrale Nantes et de ses différents laboratoires; Les déplacements domicile-école ou « pendulaires », qui ont pu être évalués grâce au sondage « Mobilités »; Les déplacements scolaires (stages, doubles-diplômes (DD), *séjours d’étude (SE), Masters, mobilités entrantes) rendus obligatoires par Centrale Nantes, dont l’impact a pu être estimé grâce aux données anonymisées fournies par la Direction des Relations Internationales (DRI) et par la Scolarité. Un unique aller-retour (AR) a été considéré pour chaque mobilité, les autres AR relevant de choix personnels.
Il est important de préciser que la méthode de calcul est basée sur des ratios monétaires de l’ADEME (en tCO2eq/k€ HT), qui permettent d’associer une émission à une dépense. En effet, seules des données monétaires sur les achats de Centrale Nantes étaient accessibles. Les libellés de ces facteurs d’émissions sont très larges, et ne prennent pas en compte la diversité et les spécificités des produits et services utilisés. C’est pourquoi, les incertitudes sur les calculs effectués sont très grandes.
De plus, cette méthode de calcul ne permet pas de faire apparaître d’éventuelles améliorations ni un éventuel découplage investissement/émission : si un peu plus d’argent est dépensé pour choisir un prestataire plus soucieux de l’environnement (ou des produits à impact moindre), cela ne se répercutera pas en une diminution (pourtant effective) du Bilan Carbone*.
Les facteurs monétaires permettent une bonne estimation globale, mais le résultat final n’est pas assez détaillé pour identifier précisément les activités les plus émissives.
* Le découplage est davantage exploré dans l’article suivant: Girod, B. and De Haan, P., More or Better? A Model for Changes in Household Greenhouse Gas Emissions due to Higher Income, Journal of Industrial Ecology, 2010. 14: 31-49 https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1530-9290.2009.00202.x