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L’option professionnelle Ingénierie en Santé et dans l’Humanitaire est au cœur de la stratégie de Centrale Nantes de proposer des enseignements de haut niveau et l’intégration à des filières professionnelles dans le secteur de la Santé et de l’Humanitaire.
Les objectifs de la formation :
Thomas Lechevallier, responsable de l'option Ingénieur en santé et dans l'humanitaire : L'objectif de l'option est de présenter aux élèves, le secteur de la santé et le secteur de l'humanitaire, avec ses spécificités d'ingénierie. Au cours du cursus ils verront des acteurs de la santé, des hôpitaux, des soignants, des médecins ainsi que des ingénieurs dans les grandes entreprises de santé qui présenteront leur métier, et la réalité de la vie dans ces secteurs. A la fin, l'étudiant pourra choisir ou non d'aller dans le secteur de la santé, de l'humanitaire pour parfaire son parcours. C'est une option originale. Il n'y a pas beaucoup d'écoles qui présentent ça. L'humanitaire est vraiment une spécificité de Centrale Nantes et une nouveauté de cette année.
Julie, étudiante de l'option : C'est une option qui est en même plutôt innovante dans cette école. Appliquer tout ce qu'on apprend en ingénierie, pour la santé et pour l'humanitaire c'est vraiment quelque chose qui donne un sens à tous les élèves dans cette option.
Thomas Lechevallier : Et dans la santé, et dans l'humanitaire, il y a des spécificités d'ingénierie, qu'on a besoin de présenter à nos étudiants. Des choses qui ne se font dans d'autres industries, dans d'autres secteurs. L'humanitaire notamment, est spécifique pour sa logistique, sa conception de produit, avec un cadre règlementaire qui est souvent difficile à appréhender pour un jeune ingénieur.
Chiara, étudiante de l'option : Je pense que l'ingénierie peut vraiment apporter quelque chose de plus en soutien et en innovation pour ce secteur pour qui nous concerne tous.
Thomas Lechevallier : Les étudiants travailleront sur 2 projets. Un projet de situation sanitaire exceptionnelle avec le SAMU le centre 15, pour la santé, pour aider la simulation, l'entrainement des équipes lorsqu'il y a des situations de catastrophe. Et un deuxième projet, le développement d'un outil pour les blocs qui permet de mieux opérer, mieux tenir les tuyaux, pour les hôpitaux de France mais aussi pour l'humanitaire avec un système low-tech qui peut circuler en valise et qui peut être utilisé pour toutes les expéditions, les interventions, les missions humanitaires.
François, étudiant de l'option : J'ai besoin de me sentir utile quand je travaille. La partie low-tech de cette option, c'est une surprise. Les low-techs c'est quelque chose qui me parle, ça me paraît important pour le futur. Faire autant ou plus avec moins. C'est quelque chose qu'on va devoir développer pour pouvoir limiter le changement climatique et faire face aux enjeux futurs.
Elio, étudiant de l'option : C'est un domaine qu'on a rarement l'occasion d'étudier en école d'ingénieurs. C'est aussi un domaine dans lequel on peut plus facilement trouver du sens.
Thomas Lechevallier