Christophe Minier - Analyste éolien chez Natural power

Quel est ton poste actuel ?

Je suis analyste éolien dans un bureau d’études en énergies renouvelables, éolien et solaire. Je suis plus sur la partie éolien. J’accompagne les développeurs de projets, et les exploitants dans la conception de leurs parcs éoliens et également dans le suivi de performances des parcs opérationnels avec une spécification sur la ressource vent.

Comment la formation reçue à Centrale Nantes t’a aidé dans ton métier ?

A Centrale Nantes j’ai fait l’option Production et gestion de l’énergie. Cette option m’a donné envie de travailler dans le domaine. L’option balayait tout ce qui est possible et imaginable dans les énergies. C’est en suivant ces cours que j’ai vu vraiment l’intérêt qu’il y avait dans ce domaine. Également aussi l’aspect international. C’est ce qui a été le tremplin vers les décisions qui ont eu lieu par la suite : un double diplôme dans un master énergies renouvelables à Londres, faire un VIE (volontariat international en entreprise). Si je devais résumer, c’est vraiment découverte de l’international, et découverte du monde de l’énergie, de ses enjeux et des changements qui ont lieu actuellement.

Qu’est-ce que tes expériences à l’international t’ont apporté ?

A l’international j’ai fait, d’abord un double diplôme en master Substainable energy futures où j’ai rencontré énormément de personnes de nationalités différentes. On était un master de 50 personnes il y avait 20-30 nationalités. Des personnes d’horizons différents qui m’ont ouvert l’esprit et qui ont vraiment confirmé le fait que je souhaitais travailler dans un domaine où l’aspect international jouait. Ensuite j’ai fait un VIE à Hambourg dans une petite boîte dans l’éolien, qui m’a permis de faire mes premiers pas dans l’éolien et de découvrir une ville, et également un métier : l’étude de productible et éolien. J’ai senti tout ce qu’il y avait à faire, toutes les connaissances qu’on pouvait en ressortir.

Qu’as-tu aimé ou découvert à Centrale Nantes ?

Ce que j’avais vu dans les plaquettes et qui m’avait beaucoup plu c’était l’aspect international car ça donnait l’impression d’une école dynamique. Ça s’est confirmé. J’ai l’impression qu’à Centrale Nantes les personnes pensent un peu différemment que dans d’autres écoles qui sont peut-être un peu plus cadrées. Les amis que j’ai rencontré à Centrale Nantes, et qui sont encore mes amis actuellement, viennent d’horizons complètement différents, et font aussi maintenant des choses complètement différentes.

Quel est ton meilleur souvenir de la vie sur le campus ?

Le meilleur souvenir je pense que c’est la conférence TedX qu’on avait organisé en 2e année. L’organisation d’un tel évènement qui demande d’être en contact avec les personnes qui vont intervenir, organiser toute la logistique, gérer les budgets… Six mois de préparation pour un évènement qui dure une après-midi et une soirée, c’est quelque chose qui m’a beaucoup appris.

Centrale Nantes en 3 mots ?

International. International car c’est quelque chose qui est beaucoup poussé par l’école et c’est pour ça que j’ai fait un double diplôme.
Océan. Géographiquement c’est l’école du groupe Centrale qui est la plus proche de l’océan, très axée sur les métiers de l’océan avec le bassin des carènes, avec les options.
Écologie. J’ai observé depuis que je suis parti de Centrale Nantes que beaucoup de choses ont été faites, avec des options ingénierie des low-techs, une option vraiment centrée énergies renouvelables.