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Promo 1997 - option Génie Civil
"Venir à Centrale Nantes était basé sur 2 motivations principales, ou 3. La 1re, qui était importante pour moi, était d’aller dans une école qui n’était pas en région parisienne, car j’avais besoin de voler de mes propres ailes et partir. Ma 2e motivation c’est que c’était une école généraliste et que je n’avais pas de projet complètement défini donc j’avais envie d’être capable d’aller dans tous les secteurs. J’ai choisi de devenir ingénieur parce que c’était une formation qui me permettait de faire ce que je voulais. Je n’avais pas de choix très précis, j’étais intéressée par plein de choses. Et la 3e motivation c’était quand même qu’il y avait une option génie civil et que le génie civil m’attirait. La construction, et les ponts m’attiraient."
"J’ai appris à m’intéresser à tous les sujets et à comprendre tous les sujets et à les retraiter, ou trouver les personnes qui vont les traiter mieux que moi. C’est cette capacité à analyser des données dans plusieurs dimensions, que j’ai apprise à l’école, aussi bien dans les cours que dans toute l’activité associative qu’il y a autour, et qui pour moi a été intense. Et j’y ai trouvé des amis."
"Le sujet d’être une femme je ne me suis pas posé la question à ce moment-là, en tout cas quand j’avais 20 ans. Je savais que j’étais dans un métier où il n’y avait pas beaucoup de femmes mais ça ne m’a ni fait peur, ni arrêtée, ni perturbée. C’est plus tard, dans l’évolution de ma carrière, et surtout finalement ces dernières années, que le sujet est revenu un peu, de manière un peu plus importante. C’est-à-dire que petit à petit j’ai quand même constaté des inégalités, souvent plutôt tues, plutôt non visibles, et qui font que je me suis posée des questions, sur la capacité du secteur à accueillir et à promouvoir des femmes sur des postes opérationnels, notamment sur chantier, et surtout sur des postes de direction. Ce qui a fait qu’à un moment je me suis interrogée et que je me suis dit, comment c’est ailleurs ? J’ai fait un bilan de compétences qui m’a conduit à aller voir ce qu’il se passait ailleurs, à faire une formation complémentaire, un executive master spécialisé, à SciencesPo sur les enjeux des dirigeants aujourd’hui. Les sujets sociétaux m’intéressaient particulièrement. J’ai décidé de faire ma thèse sur les femmes dans la construction, dans le secteur du BTP. J’ai décidé de quitter mon entreprise et de créer la mienne. Aujourd’hui je suis entrepreneure. J’accompagne les entreprises du secteur de la construction et de la mobilité sur l’égalité professionnelle, en commençant par le sujet de l’égalité femmes/hommes mais également sur toutes les formes de diversité et de lutte contre les discriminations. J’ai choisi de le faire dans le secteur de la construction parce que c’est un secteur dans lequel je me sens légitime, et capable de connaître le cœur de métier et d’aborder les sujets de manière décomplexée et neutre."
Témoignage complet d'Hélène Harikiopoulos-Cordova sur le site de Centrale Nantes Alumni